La Tour de l’horloge (1)

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Centre Ancien

Le Pouzet Nissan
Le portail principal d’entrée dans le village ancien

Cette tour est l’unique témoin visible d’une fortification du village qui était ceint de remparts, érigés très probablement dans le courant du XIe, lors du regroupement des populations de la région dans des villages fortifiés.

C’est de cette époque, comme pour les villages alentours, que date très probablement l’établissement d’un seigneur à Nissan, dépendant, en cette fin de XIe siècle, des vicomtes Trencavel de Carcassonne et Béziers. Ce seigneur étendait sa juridiction civile sur le village qui, pour les aspects religieux, dépendait de l’archevêque de Narbonne.

La tour de l'horloge
La tour de l’Horloge

Cette dépendance vis-à-vis de l’archevêché de Narbonne est très ancienne. En 782 déjà, il semble que les villae qui allaient donner naissance au village dépendaient au moins pour moitié de l’archevêque dont la juridiction s’étendait jusqu’à l’Orb. L’autre moitié semble dépendre, à cette époque, du comte qui administre la région, sans que nous connaissions le détail de cette dépendance.

Cette tour supporte l’horloge, au moins depuis le XVIIIe siècle. Elle a été remaniée et partiellement reconstruite dans les années 1731 par un maître maçon de Nissan, Gabriel Gardes. La balustrade qui la couronne est typique du début du XVIIIe siècle.

Le porche de la tour de l'Horloge
Le porche d’entrée vu de l’intérieur du Plo

Elle porte la cloche qui sert de timbre à l’horloge. L’ancienne cloche, datant de 1492, est visible dans le local à droite de la tour occupé par l’Office de Tourisme Initiatives Nissanaises.

Comme nous l’avons vu, il faut imaginer, au pied de la tour, un fossé assez large longeant la muraille et un pont de pierre qui en permettait le franchissement et dont les vestiges ont été reconnus et subsistent encore en sous sol.

Franchissons ce porche qui nous permet d’entrer dans le centre ancien du village. En passant dessous, on peut observer qu’il ne présente pas de traces de défenses et de fermeture, ces dispositions ayant probablement disparu lors des réfections du bâti.

L’escalier le long du mur conduit à l’intérieur de la tour où étaient gardées les archives de la ville.

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